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Développer la confiance en soi de son enfant dys : 10 conseils
Développer la confiance en soi de son enfant dys : 10 conseils
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Découvrez 10 conseils pratiques pour développer la confiance en soi de votre enfant dys et favoriser son épanouissement.
Comment développer la confiance en soi de son enfant dyslexique ? Il n'existe pas de remède miracle, mais des attitudes positives et constructives à adopter au quotidien. Les troubles dys confrontent votre enfant à des difficultés répétées qui peuvent ébranler profondément son sentiment d'efficacité personnelle. Les doutes et la frustration peuvent paralyser l'enfant et affecter durablement sa motivation face aux apprentissages. Pourtant, en valorisant votre enfant et en agissant de manière bienveillante, vous pouvez l’aider à nourrir progressivement son estime de soi.
Tout le monde le sait et la science le prouve : la confiance en soi facilite l’apprentissage. On la retrouve dans la pyramide des besoins de Maslow. L’estime de soi arrive après les besoins physiologiques, de sécurité et d’appartenance, juste avant la réalisation de soi.
On pourrait aisément prendre la confiance en soi comme un synonyme de l’estime de soi. Elle ne l’est pas. Selon le psychiatre Christophe André, elle est l’un des 3 piliers de l’estime de soi avec :
Comme dans beaucoup de domaines, le but est de trouver un juste équilibre entre l’excès et le manque. Se sentir supérieur (narcissisme) n’est pas mieux que de se sentir inférieur (mésestime). Mais on ne décrète pas d’être l’un ou l’autre. Ce sont l’éducation et l’environnement qui construisent chez l’enfant le sentiment de la valeur de soi.
Les enfants porteurs de troubles des apprentissages sont régulièrement confrontés à des difficultés à l’école. Lire, écrire, compter, parler, se déplacer ou rester attentif sont des compétences mobilisées en permanence. Mais elles représentent des défis constants pour un jeune dys ou porteur d’un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
La motivation est le moteur des apprentissages. Elle s’engage lorsque les efforts fournis et le résultat visé sont à l’équilibre. L’action doit être ni trop simple (au risque de s’ennuyer), ni trop difficile (au risque de se décourager). Pour le neuroscientifique Steve Masson, c’est l’expérience de la réussite qui facilite la motivation et non l’inverse. Si votre enfant est dyslexique ou multidys, vous savez qu’il connaît plus d’échecs que de victoires. Les troubles du neurodéveloppement ralentissent les mécanismes neuronaux, ou plutôt, ils empruntent des voies différentes. Par exemple, lire un texte écrit en petit complique leur lecture, voire l’empêche complètement. Retenir toutes les étapes d’une consigne disperse leur attention (lire, recopier, souligner, répondre à la question) et épuise leurs ressources.
Alors, à force de vivre des échecs, l’enfant finit par perdre sa motivation. « À quoi ça sert de le faire, je n’y arrive jamais ? » Il est persuadé de ne pas être capable de réussir. Et plutôt que de se mettre en action, il préfère ne rien faire. Finalement, échouer par manque de travail est une blessure narcissique moins lourde à porter que le sentiment d’incompétence.
À force de rencontrer des difficultés et des échecs répétés, l’estime de soi de l’enfant dys peut être profondément affectée. Il risque alors de croire qu’il est incapable d’y arriver. Cette impression de ne pas être à la hauteur peut avoir plusieurs conséquences :
Ces effets ne s’arrêtent pas aux portes de l’école et peuvent impacter fortement la vie familiale et quotidienne. Un enfant dys en manque de confiance a souvent tendance à s’opposer au moment des devoirs. Il peut manifester de la jalousie envers ses frères et sœurs, devenir agressif ou au contraire s’isoler. Il pourra aussi éprouver des difficultés à envisager sereinement son orientation scolaire. Pourtant, son estime personnelle peut être améliorée grâce à des comportements adaptés.
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Renforcer l’estime de soi d’un enfant dyslexique ne se fait pas du jour au lendemain. Elle se construit grâce à des stratégies concrètes et régulières dont les résultats profitent à l’enfant et ses parents. Voici 10 approches pratiques, faciles à intégrer au quotidien.
Comprendre la manière dont fonctionnent les troubles neurodéveloppementaux est la première étape vers leur acceptation. Ce processus s’appelle la métacognition. Elle aide l’enfant à mieux appréhender ses propres mécanismes d’apprentissage. Ainsi, il devient capable d’identifier ses fragilités et il sait pourquoi il a besoin de stratégies efficaces pour les compenser.
Il n’y a pas de petite victoire. Tous les progrès de l’enfant sont à mettre en avant. En valorisant ses réussites, vous encouragez son sentiment de compétence et vous l’aidez à engager sa motivation. À l’école, les aménagements pédagogiques permettent à l’enfant de montrer ce qu’il sait réellement faire, sans être systématiquement confronté à ses difficultés.
Tous les enfants ont des talents, bien au-delà des matières scolaires, comme le français et les mathématiques. Les enfants dyslexiques aiment souvent les activités sportives et artistiques. Ne faites pas l’impasse sur les activités extrascolaires. Elles offrent des moments de plaisir, elles favorisent la détente et elles renforcent la confiance en soi.
De la même façon que l’enfant ne doit pas s’identifier à ses échecs, sa valeur ne dépend pas de ses actions. Les troubles dys ne définissent pas l’enfant. C’est tout l’enjeu de la construction de l’estime de soi : adoucir le regard qu’il porte sur lui lorsqu’il échoue. En mettant en avant sa personnalité et ses points forts, vous l’aidez à oser essayer plutôt que de ne rien faire.
Savoir dépasser les échecs s’apprend. Pour y parvenir, la dose de difficultés doit être équilibrée, d’où l’importance de mettre en place des aménagements adaptés. Il doit comprendre pourquoi il n’a pas réussi et identifier les outils qu’il peut utiliser. L’orthophoniste fournit une aide précieuse dans ce processus d’acceptation de l’erreur.
Le manque de confiance en soi bloque les apprentissages et mène au repli sur soi. Alors, l’enfant dyslexique préfère ne pas demander d’aide, parce qu’il est convaincu que ça ne sert à rien ou qu’il est « trop nul ». En identifiant les personnes-ressources autour de lui (parents, enseignants, orthophoniste, etc.), vous l’aidez à construire ses compétences sociales et relationnelles.
Pour oser prendre des risques, l’enfant dyslexique a besoin de se sentir en sécurité. Le droit à l’erreur et une démarche bienveillante l’aident à se motiver. Les approches ludiques et les jeux pédagogiques spécifiquement conçus pour les enfants dys lui permettent d’évoluer sereinement en étant encouragé (feedback positif).
Les enfants porteurs d’une dyslexie ont tendance à penser que les autres sont plus forts qu’eux. Il est important de leur montrer que chacun a des atouts et des fragilités. Là aussi, la bienveillance est de mise. Il ne s’agit pas de se rabaisser, mais de rassurer. Tout le monde fait des erreurs, même les adultes !
Nous avons tous tendance à voir ce qu’il reste à faire plutôt que ce qui a été accompli. L’enfant dyslexique n’a pas conscience de ses progrès, ou il les minimise. En l’aidant à identifier tout le chemin parcouru, vous renforcez sa confiance en lui.
Face à un enfant en difficulté, on a envie de l’aider et parfois de faire à sa place. Au contraire, les adaptations scolaires sont là pour lui permettre d’agir seul. Par exemple, les supports visuels ou les outils technologiques pour les dys sont des moyens d’encourager son autonomie et son sentiment de compétence.
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Personne n’est parfait. Et pris dans le tourbillon du quotidien, il peut vous arriver d’être maladroit. Voici trois erreurs fréquentes à débusquer.
La pression de la réussite scolaire pèse sur votre enfant, mais aussi sur vous. Dans un souci de bien faire, vous maintenez une forte exigence de peur qu’il baisse les bras. Autant que possible, évitez les remarques telles que « tu aurais pu mieux faire » ou « tu ne t’es pas assez appliqué ». Elles risquent de renforcer son sentiment de culpabilité et face à ses difficultés.
Évitez également d’ajouter trop d’exercices supplémentaires pendant les devoirs. Votre enfant pourrait les percevoir comme une punition ou se sentir responsable de son trouble. Privilégiez plutôt des temps de discussion et de compréhension pour l’aider à :
Le Dr Gisèle George rappelle que « la confiance en soi est la racine de l’apprentissage ». Elle encourage les parents à valoriser les progrès et les compétences de l’enfant. Ainsi, ils nourrissent son estime personnelle tout en renforçant positivement la relation parent-enfant.
L’école occupe une place centrale dans la vie de votre enfant, mais aussi dans celle de toute votre famille. Vous faites certainement face à une pression importante, nourrie par les fortes attentes de l’entourage et du milieu scolaire. À l’école, les matières telles que le français et les mathématiques deviennent souvent les principaux baromètres du succès. Ils augmentent le stress ressenti par les enfants et leurs parents.
Pourtant, la réussite ne se limite pas aux bonnes notes. Il existe différentes voies pour suivre un parcours scolaire épanouissant. Les aménagements pédagogiques permettent justement de surmonter les difficultés pour consolider des compétences et progresser sereinement.
On aime citer des artistes ou des personnalités célèbres qui ont brillamment réussi malgré leurs troubles dys. L’idée n’est pas d’en faire une norme, mais de rappeler que rien n’est joué d’avance. Votre enfant a ses propres talents. Continuez à valoriser ses forces. C’est en lui faisant confiance que vous l’aidez à révéler tout son potentiel.
Les enfants porteurs de troubles des apprentissages ont une forte sensibilité. Ils sont souvent submergés par des émotions intenses. Ils sont à l’affût de toutes les remarques ou des jugements venant de leur entourage. Ils ont tendance à s’identifier à leurs difficultés et à croire qu’ils sont incapables de réussir.
C’est pourquoi il est important d’accueillir et de reconnaître leurs émotions, même si elles paraissent disproportionnées. Évitez de minimiser ce qu’ils éprouvent (« C’est rien. Ne te mets pas dans ces états-là, ce n’est qu’une dictée »). Cela accentue leur sentiment d’incompréhension et de solitude.
Au contraire, adoptez une écoute active et empathique : « Moi, je trouve que tu as bien progressé, mais je comprends que tu sois déçu. » Cette posture rassurante permet à l’enfant d’accepter ses ressentis et d’augmenter peu à peu sa confiance en lui.
L’accompagnement d’une orthophoniste ou d’un psychologue peut également lui apprendre à mieux gérer ses émotions. Votre soutien au quotidien est primordial pour qu’il puisse renforcer sereinement son estime de soi et son équilibre psychoaffectif.
La confiance en soi constitue un pilier central pour construire une estime de soi solide. Face à la répétition des échecs, l’enfant dyslexique risque de perdre confiance en lui. Il se dénigre et craint de passer à l’action par peur d’échouer ou de décevoir les adultes. L’accompagnement de l’orthophoniste est essentiel pour fournir à l’enfant des stratégies efficaces et adaptées à son trouble. Mais il doit aussi être suivi d’un travail quotidien au sein de la famille. Développer la confiance en soi de votre enfant dys passe par une valorisation régulière de ses réussites et de ses talents. Ainsi, vous renforcez progressivement son sentiment de sécurité. Vous lui donnez l’assurance nécessaire pour affronter sereinement ses difficultés. Chaque petite victoire nourrit sa motivation et lui apprend à dépasser ses erreurs. Cette démarche bienveillante est bénéfique à l’enfant dyslexique comme à toute la famille. Ne vous en privez pas !
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Des jeux éducatifs qui remotivent votre enfant et rendent l'apprentissage amusant et efficace.
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Avec Catherine Grosmaitre PhD, Neuro-psychologue à l’Hôpital Necker-Enfants Malades
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Poppins s'appuie sur la science et met la musique au coeur de ses jeux, pour un entraînement amusant et efficace