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Être dyslexique et dysorthographique : comprendre les troubles
Être dyslexique et dysorthographique : comprendre les troubles
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Enfant dyslexique et dysorthographique : comprendre les symptômes, le diagnostic et les stratégies d'accompagnement à l'école comme à la maison.
La dyslexie et la dysorthographie sont des troubles du neurodéveloppement. Elles touchent les enfants comme les adultes. Mais c’est à l’école qu’elles sont dépistées puisqu’elles fragilisent directement les apprentissages. On estime qu’environ 8 % de la population est porteuse de troubles dys. Le plus connu reste la dyslexie, qui va souvent de pair avec la dysorthographie. Leur point commun ? Elles impactent le langage écrit : la lecture et l’écriture. Elles avancent en duo, l’une masquant fréquemment l’autre. Mais comment les différencier ? À quelles difficultés un enfant dyslexique et dysorthographique est-il confronté ? Et surtout, comment l’aider dans sa scolarité et à la maison ?
Si ces deux troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit ont des points communs, ils ont également chacun leur particularité.
Contrairement à un simple retard scolaire, la dyslexie est un trouble neurodéveloppemental. Elle est donc persistante. Elle impacte la lecture d’un texte, son déchiffrage et sa compréhension. Les symptômes les plus fréquents sont :
Ces manifestations sont la conséquence de dysfonctionnements dans les régions cérébrales responsables du langage et de la vision (les régions occipito-pariéto-temporales). La dyslexie est permanente. Elle ne disparaît pas, elle s’accompagne et se compense par des stratégies. Les compétences de l’enfant sont dans la norme. Son cerveau appréhende différemment le langage écrit.
La dysorthographie, souvent associée à la dyslexie, est un trouble qui concerne l’apprentissage de l’orthographe. Les enfants dysorthographiques montrent des difficultés importantes à mémoriser et à appliquer les règles orthographiques, même après de nombreuses corrections. Parmi les symptômes les plus courants, on retrouve :
Comme la dyslexie, la dysorthographie est un trouble du neurodéveloppement. Elle ne concerne pas les capacités cognitives, mais elle traduit un dysfonctionnement neuronal.
On estime qu’environ 40 % des dys sont multidys. La dyslexie et la dysorthographie touchent toutes les deux l’écrit. Dans la plupart des cas, l’une ne va pas sans l’autre. Ces deux troubles spécifiques des apprentissages impactent des processus cognitifs proches. L’enfant éprouve des difficultés à lire les textes (efforts importants, lenteur) et à les comprendre (texte trop long, surcharge cognitive avec épuisement des réserves attentionnelles). L’accès au monde de l’écrit est empêché.
L’association de lettres et de sons pose un problème autant pour les déchiffrer que pour les encoder. L’exposition aux mots met les enfants dyslexiques et dysorthographiques en difficulté. Et cette combinaison des troubles du langage écrit provoque inévitablement de la frustration. Quelle que soit l’approche : lire un texte ou écrire des mots est coûteux en efforts.
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La diversité des dys génère beaucoup de confusions. Les troubles neurodéveloppementaux sont fréquemment résumés à de la dyslexie. Pourtant, chacun a ses spécificités.
Même si le diagnostic d’un trouble est uniquement établi par un professionnel de santé, certains comportements peuvent alerter les parents, comme les enseignants.
La plupart du temps, le repérage d’une dyslexie et d’une dysorthographie est posé en cours de cycle 2, soit en CE1 ou CE2. La raison est simple : l’élève doit être confronté à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Pourtant, certains signes avant-coureurs peuvent attirer l’attention dès la petite enfance :
Les signes deviennent plus évidents dès que l’enfant entre à l’école élémentaire.
L’enfant porteur d’une dyslexie et d’une dysorthographie va naturellement s’éloigner des exercices de lecture ou d’écriture. Il a peur de l’échec ou de la moquerie de ses camarades de classe. D’autres comportements viennent alors masquer les troubles et peuvent perturber l’analyse de ces signaux précoces.
Avant un diagnostic de troubles spécifiques des apprentissages, le repérage des difficultés est une étape cruciale. Il commence généralement à l’école ou dans le cadre familial. Un retard en lecture, des fautes d’orthographe répétées et une grande fatigabilité doivent alerter. Si, après 6 mois d’intervention spécifique, la situation évolue peu, il est important de consulter. Une expertise pluridisciplinaire est nécessaire.
Ces étapes permettent de poser un diagnostic précis et d’orienter l’enfant vers un accompagnement adapté.
La dyslexie, la dysorthographie et autres troubles ont leurs spécificités. Elles doivent être différenciées de problèmes temporaires ou environnementaux :
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Identifier les différences entre les troubles du langage écrit, c’est bien. Mais répondre à leurs besoins, c’est encore mieux !
Avoir un enfant multidys pourrait laisser croire que les problèmes sont démultipliés. Ce n’est pas tout à fait faux. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. De nombreux aménagements sont possibles à la maison.
En plus des adaptations scolaires et du suivi thérapeutique, les parents ont un rôle fondamental dans l’accompagnement de leur enfant. Les échecs répétés, le sentiment de décalage avec les camarades de classe pèsent lourd dans le cartable des élèves en difficulté. Leur plaisir d’apprendre est souvent mis à mal. L’estime de soi et la motivation se restaurent par des moyens simples, tels que :
Les enfants dyslexiques et dysorthographiques développent souvent une aversion pour la lecture. La répétition des échecs et les efforts fournis finissent par les éloigner des livres. Pour éviter cela :
L’accompagnement des enfants dys nécessite des aménagements tout au long de leur parcours scolaire. Leur demander de travailler sur les mêmes supports que leurs camarades les met en échecs répétés.
Pour aider les élèves avec une dyslexie-dysorthographie, les professeurs ont souvent recours à :
Des protocoles de l’Éducation nationale définissent les adaptations pour garantir un parcours scolaire personnalisé. Chaque plan d’aide répertorie les besoins et les aménagements nécessaires.
La dyslexie comme la dysorthographie peuvent également faire l’objet d’une reconnaissance de handicap avec la mise en place d’aménagements spécifiques. Les demandes sont adressées à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
Favoriser une communication claire et régulière avec les professeurs reste la clé pour accompagner son enfant multidys. Tous les progrès sont valorisés. Chaque aménagement est périodiquement évalué avec l’équipe pédagogique et les professionnels de santé. L’approche collaborative porte les efforts de l’élève et soutient sa motivation.
Les orthophonistes sont les partenaires essentiels pour rééduquer la dyslexie et la dysorthographie. Elles sont seules habilitées à établir le diagnostic. Leur accompagnement cible les besoins en lecture, en compréhension et en orthographe. Ces séances sont indispensables pour compenser les difficultés de l’enfant.
Les outils numériques ont la capacité de transformer l’apprentissage et l’entrainement quotidien en moments ludiques. Leur interface y fait pour beaucoup. Mais leurs bénéfices vont bien au-delà. Ils offrent une expérience interactive où l’enfant s’engage dans la tâche et évolue. S’il ne fait rien, il ne se passe rien. Ces supports favorisent la rétroaction immédiate dont les effets positifs sont prouvés dans les apprentissages. C’est l’une des approches de l’application médicale Poppins. Elle est conçue pour encourager la motivation avec une démarche ludique et progressive.
Les associations spécialisées dans les troubles du neurodéveloppement sont un soutien moral important pour les parents. C’est le cas, par exemple, de la fédération française des dys (FFDys). Elles offrent des forums ou des ateliers pour informer les familles et alléger leur quotidien. C’est le cas également du Club Poppins. Il propose un espace de parole pour partager son expérience, obtenir une entraide et des conseils d’experts.
Les troubles du langage écrit sont fréquemment liés. Apprendre à lire et à écrire place en difficulté un enfant dyslexique et dysorthographique. Chaque mobilisation du langage écrit est une mise à l’épreuve. Mais avec des aménagements en classes et l’accompagnement d’une orthophoniste, ces défis peuvent être surmontés. Les troubles du neurodéveloppement sont permanents, mais ils ne sont pas une fatalité. La dyslexie et la dysorthographie n’empêchent ni les progrès ni les réussites. Elles imposent une prise en charge adaptée et une approche personnalisée. Être porteur de plusieurs troubles spécifiques des apprentissages ne définit pas l’enfant. Soutenu et valorisé, il peut développer ses talents et s’épanouir pleinement.
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Des jeux éducatifs qui remotivent votre enfant et rendent l'apprentissage amusant et efficace.
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Avec Catherine Grosmaitre PhD, Neuro-psychologue à l’Hôpital Necker-Enfants Malades
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