Blog

La double tâche et les troubles dys : comprendre et adapter

Dans cet article

Partager
Partager l'URL
https://www.poppins.io/blog/la-double-tache-et-les-troubles-dys-comprendre-et-adapter

La double tâche et les troubles dys : comprendre et adapter

Temps de lecture : 0 mn

La double tâche et les troubles dys : comprendre et adapter

Double tâche et troubles dys : découvrez pourquoi elle épuise les enfants. Facilitez leur quotidien grâce à des aménagements pratiques et concrets.

Double tâche et troubles dys : pourquoi elle épuise les enfants et comment mieux les accompagner

Écrire un mot sans fautes ou lire en comprenant le texte : cela vous paraît banal ? Pour un enfant dys, c’est tout sauf évident. Réaliser plusieurs tâches en même temps lui demande un effort considérable. Le manque d’automatisation entraîne une surcharge cognitive : son travail est ralenti, et il finit par s’épuiser. La double tâche et les troubles dys sont toujours étroitement liés. Dans cet article, vous allez découvrir pourquoi et comment mettre en place des aménagements simples pour l’aider à se concentrer sur l’essentiel et soulager ses efforts.

Qu’est-ce que la double tâche cognitive ? 

La gestion simultanée, ce n’est pas seulement faire deux ou trois choses en même temps. Elle nécessite des ressources cognitives qui servent à acquérir et à stabiliser les connaissances. Et c’est là une des principales difficultés des enfants porteurs de troubles neurodéveloppementaux. 

Définition

La double tâche cognitive désigne une situation où une personne doit mobiliser ses compétences sur deux tâches en même temps. Cela peut être marcher et parler, conduire et écouter de la musique, mais aussi tracer des lettres et écrire sans erreurs.

Elle survient donc lorsque deux activités qui exigent de la concentration sont menées simultanément. Quand une compétence est automatisée, son exécution est facilitée. Si elle demande d’être sans cesse réactivée, les performances chutent jusqu’à rendre la mission impossible. C’est ce qui explique qu’une personne dys puisse être bloquée ou épuisée face à des exercices pourtant simples en apparence. 

Multitâche et double tâche : quelle différence ?

On distingue les situations où l’attention est partagée entre deux actions précises des activités dites multitâches (multitasking en anglais). Être en multitâche consiste à gérer plusieurs tâches en parallèle. Ou du moins, de croire que l’on peut le faire. Parce que les neurosciences nous montrent que, en réalité, le cerveau bascule rapidement de l’une à l’autre. Les études démystifient ce concept de multitâche, car il a un coût important en matière de performances et d’activité cérébrale. Alors que l’on pense gagner du temps, le cerveau épuise ses ressources cognitives et attentionnelles. C’est prouvé, on est moins bon à vouloir faire plusieurs choses à la fois.

La double tâche cognitive consiste véritablement à effectuer plusieurs tâches en même temps. Le plus souvent, il s’agit de combiner une fonction motrice avec une autre cognitive. Dans tous les cas, l’une est automatisée pour libérer les réseaux neuronaux, laissant de la place pour réaliser l’autre. Voici quelques exemples : 

  • conduire et écouter la radio ; 
  • danser et chanter ;
  • sortir ses clés de maison et monter les escaliers ;
  • faire la vaisselle et mener une discussion.

Pour les élèves dys, ces situations se retrouvent très souvent en classe, par exemple, pour : 

  • copier les devoirs et écouter l’enseignant ;
  • écrire et faire attention à l’orthographe ;
  • lire une consigne et en comprendre le sens.

Tâches automatisées et non automatisées : qu’est-ce que ça change ?

Pour effectuer plusieurs actions en même temps, l’une d’elles doit déclencher des automatismes. Pourquoi ? Parce que cela laisse de la place à l’espace cognitif et à l’attention. C’est la mémoire qui nous permet de conserver et de restituer les informations. Et grâce à la mémoire procédurale, le cerveau rend les apprentissages plus spontanés pour libérer d’autres circuits neuronaux. C’est un peu comme un ordinateur à qui on laisserait davantage de bande passante : les connexions sont plus rapides et efficaces. 

Cette automatisation est particulièrement utile pour les actions motrices (marcher, prendre des objets, écrire, etc.) ou celles qui découlent d’un apprentissage systématique (lire des mots ou des chiffres, retenir les tables d’opération, etc.). Elle fonctionne également très bien avec les tâches dites de bas niveau et celles de haut niveau. Les premières sont peu gourmandes en ressources cognitives et le cerveau peut se mettre en pilote automatique. Les autres demandent une attention soutenue avec une forte mobilisation de la mémoire de travail. Parmi les tâches de bas niveau, on retrouve :

  • colorier une surface délimitée sans déborder ;
  • souligner un mot connu dans une phrase ;
  • compter à voix haute jusqu’à 10 ou 20 ;
  • tracer des formes géométriques simples à main levée ;
  • écrire son prénom ou un mot simple déjà connu (maman, papa, etc.) ;
  • lire des mots fréquents ou réguliers (le, la, un, chat…) ;
  • associer les lettres de l’alphabet dans différentes écritures (script, majuscule, cursive).

Les tâches de haut niveau consistent, par exemple, à : 

  • rédiger une histoire inventée ; 
  • suivre une nouvelle recette ; 
  • se déplacer dans une ville inconnue ; 
  • planifier sa journée ; 
  • comprendre l’implicite dans un texte (les inférences) lorsque le déchiffrage est automatisé ; 
  • résoudre un problème de maths avec plusieurs étapes. 

Si l’une des actions crée une difficulté, pouvoir en gérer deux devient très complexe, voire impossible. 

{{CTA-article-liste-attente}}

Pourquoi les enfants dys sont en surcharge cognitive ? 

Chez les personnes porteuses de troubles neurodéveloppementaux, certaines compétences de base sont difficiles à installer. Chacune demande alors un effort conscient qui ralentit le travail et accentue la fatigue. Quand elles doivent être menées en même temps, elles se chevauchent et provoquent une véritable surcharge cognitive.

Le manque d’automatisation dans les apprentissages : une difficulté chez les enfants dys

Chez la plupart des élèves, certaines compétences deviennent vite automatiques : lire des mots simples, poser une addition, recopier une phrase. Mais chez un enfant dys, ces apprentissages restent coûteux en énergie. Chaque lettre doit être décodée, chaque calcul réfléchi pas à pas, chaque geste écrit contrôlé.

Lorsqu’il n’y a pas d’automatisation, la mémoire de travail et la concentration sont sollicitées en permanence. Résultat : l’enfant ne libère assez de ressources, il est en surcharge cognitive. C’est un peu comme si son cerveau était continuellement en situation d’apprentissage, au lieu d’avancer plus librement en consolidant ses acquis, il s’essouffle.

La lenteur de travail : une contrainte de plus

Le manque de fluidité dans les apprentissages ralentit l’exécution du travail. Le jeune dys doit rester concentré sur chaque étape, vérifier si ce qu’il fait est correct. Par exemple, les enfants porteurs d’un déficit de l’empan visuoattentionnel lisent lentement parce qu’ils font des retours permanents sur les mots qu’ils viennent de déchiffrer. 

De nombreuses situations à l’école pressent les élèves dys et les mettent en difficulté. Par exemple, lorsqu’un enfant porteur d’une dyslexie fait une dictée, il doit : 

  • se concentrer sur l'analyse phonologique des mots longs (« Quels sons je reconnais ? Quelles lettres je dois choisir ? ») ;
  • retenir ces informations, malgré une faible mémoire phonologique chez les élèves dys ;
  • suivre le rythme de la classe, alors que sa vitesse de transcription est lente. 

Cette mobilisation consciente et permanente de leurs connaissances les freine considérablement. Et ce cercle est vicieux puisque les efforts fournis génèrent une fatigue supplémentaire qui, à son tour, entrave encore plus l’enfant. 

Une très grande fatigabilité : l’épuisement des ressources

La fatigue de l’enfant dys est un phénomène bien connu des orthophonistes et des enseignants. La forte mobilisation des ressources cognitives vide littéralement son énergie et ses capacités attentionnelles. Avant même que la journée de classe se termine, il se retrouve épuisé. Recopier une consigne écrite au tableau sans erreurs ou traiter un court problème mathématique sont faciles à réaliser pour ses camarades. Pour lui, c’est un challenge et une souffrance parce que le rapport entre les efforts fournis et les résultats obtenus ne sont pas équilibrés ni justes.

Les troubles dys associés : l’association des difficultés

Les chiffres sur les troubles neurodéveloppementaux varient d’un pays et d’une étude à l’autre. En France, on considère que 6 à 8 % de la population est porteuse de troubles dys. Et parmi eux : 

  • 40 % ont des troubles associés, on parle alors de comorbidité.
  • 15 à 40 % des enfants dyslexiques ont également un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
  • 50 % des enfants avec un TDAH ont un autre trouble, dont la dyslexie dans 25 à 40 % des cas. 

Être multidys signifie donc multiplier les situations où les ressources cognitives sont sursollicitées. 

Les situations de tâches simultanées au quotidien

Voici des exemples de tâches épuisantes pour les jeunes porteurs de troubles neurodéveloppementaux. 

À l’école : les apprentissages directement touchés

L’école est le lieu qui cristallise les difficultés des élèves dys. La raison est simple : les troubles du neurodéveloppement touchent directement les apprentissages fondamentaux : lire, écrire, compter, se déplacer, coordonner ses gestes, rester attentif. L’absence d’automatismes et la fatigabilité des enfants impactent rapidement leur scolarité.

À la maison : les devoirs et la vie quotidienne impactés

Le moment des devoirs est souvent la période qui met le plus en évidence les difficultés de votre enfant. Il revient épuisé de sa journée, mais il doit pourtant reprendre des exercices coûteux pour lui. Et si, en plus des tensions s’installent entre vous et lui, ce moment est redouté par chacun.

Dans les loisirs : quand le plaisir devient un effort

Certaines activités extrascolaires peuvent mettre en évidence les fragilités liées aux troubles du neurodéveloppement. Dès l’instant qu’une compétence est sollicitée alors qu’elle n’est pas maîtrisée, il peut rencontrer les mêmes difficultés qu’en classe. Nous le verrons, les aménagements sont indispensables, car ils permettent un véritable soulagement.

Au travail : des défis persistants à l’âge adulte

On l’oublie souvent, mais un enfant dys devient un adulte dys. La différence tient dans le fait qu’il apprend à gérer et à compenser ses difficultés au fur et à mesure de son parcours scolaire. Mais en réalité, ses troubles du neurodéveloppement demeurent. Il continue à fournir des efforts pour lire avec fluidité, écrire sans faute, tracer des lettres lisibles ou rester attentif, même à l’âge adulte.

Comment chaque trouble dys est-il impacté par la surcharge cognitive ? 

Les difficultés liées à la surcharge cognitive affectent différemment les enfants. Cela dépend avant tout des spécificités et de l’intensité de leurs troubles. 

Dyslexie et double tâche

Pour les enfants dyslexiques, la lecture mobilise tellement de ressources cognitives qu’il ne reste que peu de place pour autre chose. Quand on leur demande de lire à voix haute tout en comprenant l’histoire, c’est comme leur imposer de jongler en marchant sur un fil. Le décodage laborieux perturbe, voire empêche la compréhension. 

Les manifestations sont multiples : perte du sens lors de la lecture à voix haute, impossibilité de répondre à des questions pendant la lecture, ou encore oubli immédiat de ce qui vient d’être lu. Ces difficultés ne reflètent pas un problème de compréhension, mais bien l’incapacité à mener deux processus cognitifs de front. C’est épuisant pour l’enfant, et déroutant pour l’entourage. 

Dysorthographie et double tâche

La dysorthographie est très souvent associée à la dyslexie. Écrire sans fautes d’orthographe est quasiment impossible pour un dysorthographique. Les règles pourtant apprises s’envolent, les accords disparaissent, et même les mots simples peuvent être déformés.

Cette difficulté à gérer l’orthographe ne traduit pas une méconnaissance des règles, mais l’impossibilité de les mobiliser quand l’attention est partagée. C’est particulièrement visible en dictée, où l’élève doit écouter, mémoriser, transcrire et appliquer les règles en même temps. Une véritable montagne cognitive que beaucoup ne peuvent pas gravir sans aménagements.

Dyscalculie et double tâche

Pour l’enfant dyscalculique, le calcul mental combiné à toute autre activité devient mission impossible. Faire deux choses en même temps quand on a une dyscalculie, c’est devoir retenir des chiffres tout en appliquant une procédure. Cette surcharge cognitive entraîne un effondrement rapide des performances.

L’enfant porteur d’une dyscalculie montre : 

  • des erreurs de calcul dès que la situation se complexifie ; 
  • une impossibilité de suivre une démarche mathématique ;
  • des difficultés majeures lors des problèmes qui demandent de mobiliser la lecture, la compréhension et le calcul. 

La frustration est d’autant plus grande qu’il peut parfaitement maîtriser les concepts dans des conditions simplifiées.

Dyspraxie et double tâche 

Les enfants porteurs d’un trouble développemental de la coordination (TDC), appelée aussi dyspraxie, vivent la surcharge cognitive comme un défi permanent. L’écriture, qui devrait devenir automatique, reste un acte moteur complexe nécessitant une attention soutenue. Quand ils écrivent, ils ne peuvent plus réfléchir au contenu, et inversement.

Concrètement, ils peuvent trébucher en parlant, voir leur écriture devenir illisible lors d’une dictée, ou être incapables de manipuler des objets tout en écoutant des consignes. Cette réalité impacte profondément leur quotidien en classe comme à la maison ainsi que leur estime de soi.

TDAH et double tâche

Le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité ajoute des difficultés supplémentaires. Avec un déficit général des fonctions exécutives, ces enfants peinent à maintenir leur vigilance, à inhiber les distractions et à garder en mémoire de travail les différentes consignes. 

Pour eux, se concentrer sur plusieurs tâches est antinomique. Ils peuvent oublier la première partie d’une consigne en écoutant la suite, perdre complètement le fil d’une activité si un élément extérieur capte leur attention. Cette fragilité des ressources attentionnelles se retrouve dans de nombreux moments de la journée et rend plus difficile la mobilisation des compétences.

{{CTA-article-application}}

Quelles stratégies pour gérer la double tâche et les troubles dys ? 

Le cerveau ne peut pas faire plusieurs choses à la fois. Nous l’avons vu, une des particularités des troubles dys est de complexifier l’automatisation des apprentissages. Lire et écrire, lire et calculer, écrire et faire attention à l’orthographe reviennent à effectuer plusieurs choses en même temps. Et Caroline Huron, chercheuse en sciences cognitives, le rappelle très clairement : nous pouvons nous concentrer sur une seule chose à la fois. Accompagner des enfants dys impliquent donc de soulager l’attention et les efforts fournis dans les activités de base. 

Mettre en place des aménagements pédagogiques

Michèle Mazeau est neuropsychologue, elle travaille sur l’impact des troubles dys dans les apprentissages. Elle explique qu’il est nécessaire d’identifier la tâche cible et l’objectif pédagogique principal de l’exercice avant de proposer une adaptation. Par exemple, si l’objectif est l’apprentissage de la lecture, le livre audio n’est pas approprié. Si l’objectif est d’apprendre à écrire des lettres, la saisie au clavier est à éviter. Dans ce cas, la demande est allégée pour préserver le niveau de fatigue. Parmi les autres aménagements scolaires adaptés aux enfants dys, il est conseillé d’utiliser : 

  • des textes avec une mise en page adaptée (police de caractère simple et aérée, taille de la police en 14, interlignes de 1,5 à 2) ;
  • un livre audio pour accéder au sens d’une histoire et éviter la lecture ; 
  • le clavier pour copier un énoncé et libérer le geste d’écriture (ordinateur, tablette) ; 
  • des QCM pour répondre à des questions de compréhension sans contraindre l’élève à rédiger ;
  • des schémas pour structurer un résumé plutôt que d’écrire (geste ou structuration de l’écrit) ; 
  • la pensée visuelle pour rendre les notions plus accessibles en contournant ou limitant l’effort de lecture (pictogrammes, cartes mentales, sketchnoting).

À l’école, l’écriture a une place prépondérante qui pénalise lourdement les enfants dys. L’écrivain Pierre Lemaître, papa d’une jeune fille dyspraxique, prend très régulièrement position sur ce sujet. Il rappelle, à juste titre, qu’il y a bien d’autres façons de rendre compte de son travail et de sa compréhension. L’oral est souvent sous-estimé alors qu’il est une manière tout à fait pertinente de communiquer son savoir et ses connaissances.

Utiliser les outils technologiques

Le numérique offre de nombreux outils qui facilitent grandement la vie des personnes dys. La plupart d’entre eux sont gratuits et aisément disponibles. On retrouve

les outils qui permettent de scanner un texte pour faciliter sa lecture et l’exporter sur un logiciel. C’est le cas pour  :  

  • le stylo scanner ;
  • la règle scanner ;
  • les applications avec reconnaissance de caractères

Les logiciels qui facilitent l’accès au texte comme : 

  • La dictée vocale où l’enfant dicte des mots et des phrases et l’ordinateur le retranscrit. 
  • La synthèse vocale lorsque l’enfant écoute la lecture d’une histoire ou d’une consigne grâce à une voix de synthèse.

Les correcteurs orthographiques ou l’autocomplétion (suggestion de mots) soulagent l’orthographe, qu’elle soit lexicale, grammaticale ou syntaxique.

Des logiciels de géométrie comme GeoGebra et les outils du Cartable fantastique offrent des réponses adaptées aux besoins des élèves dyspraxiques et dyscalculiques.

Le cartable numérique facilite l’organisation grâce à un espace de travail adapté et simplifié. Et l’organisateur de clavier d’ordinateur Keydys donne un repérage visuel intéressant aux enfants ayant un déficit de l’empan visuoattentionnel.

Parmi les innovations technologiques au service de la dyslexie, on retrouve bien sûr l’application médicale Poppins. Elle offre un soutien à la rééducation orthophonique pour les enfants dyslexiques. Le concept et la structure des activités permettent justement d’automatiser les prérequis à la lecture et à l’écriture (conscience phonologique, attention visuelle, conversion graphème/phonème). Une fois ces bases renforcées, la surcharge cognitive diminue. 

Ce qu’il faut retenir…

La double tâche et les troubles dys sont inévitablement liés. Le manque d’automatisation des apprentissages fondamentaux pénalise les enfants dys. Ils ne peuvent pas se reposer sur leur mémoire procédurale et doivent fournir continuellement des efforts qui épuisent leurs ressources cognitives et attentionnelles. Cette double contrainte les expose à des difficultés permanentes. Et les neurosciences nous le montrent, on ne peut pas faire plusieurs choses à la fois sans impact sur le résultat ou le niveau de fatigue. Pour accompagner les enfants dys, les aménagements pédagogiques sont indispensables, en plus du suivi orthophonique. Mais pour que ces adaptations soient pertinentes, il est nécessaire d’identifier les compétences cibles et l’objectif principal de travail. Parce que comprendre le fonctionnement des troubles du neurodéveloppement, c’est déjà commencer à accompagner les enfants vers leur réussite.

Des progrès chaque jour grâce au plus fun des jeux sérieux

Poppins aide les enfants dyslexiques dans leur apprentissage grâce à des jeux éducatifs intégrant la musique

+30 vrais jeux vidéos à visée thérapeutique dans 1 application

Des jeux éducatifs qui remotivent votre enfant et rendent l'apprentissage amusant et efficace.

+30 vrais jeux vidéos à visée thérapeutique dans 1 application

Des jeux éducatifs qui remotivent votre enfant et rendent l'apprentissage amusant et efficace.

À lire aussi

Trouble dys : les comprendre et savoir comment les rééduquer

Conférence en ligne gratuite

Dyslexie : comment aider mon enfant

Avec Catherine Grosmaitre PhD, 
Neuro-psychologue à l’Hôpital Necker-Enfants Malades

Vous êtes en attente d'un bilan pour la dyslexie ?

Poppins aide votre enfant à progresser pendant l'attente avec des jeux éducatifs interactifs.

Le pouvoir de la musique sur le cerveau des dyslexiques

Poppins s'appuie sur la science et met la musique au coeur de ses jeux, pour un entraînement amusant et efficace